Une nuit dans la Forêt

Nombre de messages : 3 provenance(ville) : Laval Date d'inscription : 01/02/2009

Dans la forêt environnante, tout était calme. Le soleil avait à peine quitté sa trajectoire diurne pour laisser place à son opposé qui vivait la nuit, c'est-à-dire la lune. Un bruit de pas brisa le silence de la nuit. Ce simple bruit semblait assourdissant dans la quiétude de la terre.

Les bruits de ses pas résonnaient dans ses oreilles. Il voyait plus clairement dans la nuit, c’était le point positif. Le martèlement constant l’énervait. C’était comme si quelqu’un jouait du tambour dans sa tête.

Boum. Boum. Boum.

Il s’arrêta un instant. Le tambour suivit son pas. Fini. Le vide. La paix.

Que d’ennuis cela cause de tuer quelqu’un, même quand il mérite de l’être.

Il faisait bien sûr référence à cette terrible nuit. Il s’en souvenait encore. La folie c’était emparé d’Edos et ses paroles qui avaient semblé si sensé au départ s’était terminé en un acte qui, selon Elashen, n’aurait pas dû être commis. Jusqu’à ce qu’il comprenne ce qui était arrivée. Il sentait un vide à l’intérieur. Quelque chose y manquait. Une chose qui aurait dû y être. Tout ceci semblait faux.

- Seuls les imbéciles se laissent gouverner par un seul homme. Tu étais un imbécile. Maintenant…

Ça, c’était un coup bas de la part de Reos. Avant qu’il n’est pu finir sa phrase, Elashen sortit un couteau et se planta la lame dans la chair de l’avant bras. La douleur fit taire Reos. En lui, tout était plus lucide désormais. Il se remit en marche.

La douleur de sa blessure fraîchement ouverte le faisait atrocement souffrir. Le bruit retentissant était à nouveau audible.

Boum. Boum. Boum.

Si seulement quelqu’un pourrait m’aider, pensa t-il. Quelqu’un d’autre que lui.

- Une cuillerée d’espoir et une coupe de
désespoir.

Encore une fois, la douleur devint poignante. Le silence se fut dans son esprit. Reos était partit, pour le moment.

Boum. Boum. Boum.

Malgré la noirceur de la nuit, la lune veillait de son œil vigilant sur la douce contrée. Pour ses yeux, les ténèbres de la forêt ne pouvaient cacher personne dans ses recoins les plus noirs. Il continuait à avancer, ne ignorant ce qu’il allait trouver dans cette section de la forêt.

Ellen etait assis sur une roche assez imposante regardant le soleil laisser place a sa soeur la lune. Elle ecoutait le silence de la foret.Ces occupant etaient etrangement silencieux cette nuit.Tout a coup, elle entendit le martellement de pas qui brissant le silence appaisant. Elle suit a ce moment qu'elle n'etait plus seule. Elle tourna la tete dans la direction opposer comme si l'idee de s'en aller loin d'ici etait passer. Mais elle s'avait qu'elle devait aller voir se que ou s'etait qui. Elle se leva nonchalant et se dirigea sans bruit vers le bruit. Au pout de quelques metres, elle remarqua un homme qui sentait torturer par quelque chose ou quelqu'un. Tout a coup, il s'arreta et pris un poignard pour se le plainter dans le bras. Elle fut tres surprise.

*Pourquoi fait-il ceci? est-il si desesperer que sa pour agir de la sorte?*

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Ils auraient dû m’en parler. Après tout, je suis la personne la plus impliquée dans cette histoire. Tout avait semblé si attrayant. Ma fierté m’a amené là où je suis aujourd’hui. Un abysse dont les ténèbres sont infinies. Je sombre dans un puits sans fond. Si je pouvais m’accrocher à quelque chose, je le ferais. Malheureusement, la paroi est lisse, vierge de toute prise.

Ce souvenir le hantait. Il ne souvenait pas où il avait pu lire ceci, mais c’était… ça lui rappelait quelque chose. Quelque chose de bizarre. Tant pis. À lui-même, il réussit à articuler quelques mots.

Edos, s’il te plait…

Appela t-il, d’une voix désespérée. Il tomba à genoux. La douleur dans son avant bras le faisait souffrir. Le sang coulait de l’une des multiples plaies de son avant bras. Certaines avaient cicatrisés, d’autres étaient en voie de guérison. Toute faites de la même façon.

Malgré une forte résistance, Reos quitta son esprit, non sans lâcher, d’un ton moqueur, la phrase qui le représentait bien.

Ce qui te protège te rend vulnérable.

Il reconnu enfin la présence familière et protectrice d’Edos. Il dit de manière audible, comme s’il se parlait à lui-même :

Pardonne-moi Edos. Pardonne-moi.

Il sortit un tissu taché de sang séché et entoura sa plaie avec. Il semblait avoir été utilisé depuis des lustres et à plusieurs reprises. Il n'avait même pas entendu celle qui traînait dans les bois.

Nombre de messages : 31 Age : 34 Date d'inscription : 26/01/2009

Citation :: « Pardonne-moi Edos. Pardonne-moi. »

À mesure que ces mots se firent entendre, un léger "flash" de lumière rosée apparut de nulle part. Tous regardant dans la direction de cette source lumineuse soudaine purent être aveuglé, (ce qui se résume à un écureuil dégustant tendrement un gland de chêne sous le clair de lune) avant de voir un elfe singulier, entouré de quelques volutes de fumée se dissipant élégamment dans l’air nocturne. Il semblait quelque peu désarçonné, pour ne pas dire perdu, mais en réalisant qu’il y avait un auditoire à son entrée quelque peu ratée, il se reprit, effaçant ainsi toutes traces de confusion de son visage.

~Des inférieurs ne doivent pas se douter que je pourrais avoir ne serait-ce qu’une infime possibilité de ne pas être le puissant mage que je suis destiné à devenir…

Il regarda d’abord la femme située non loin de lui et la jugea rapidement sans intérêt. Il se tourna ensuite vers l’homme et l’observa plus attentivement que l’autre insignifiante. Il se bandait l’avant bras à l’aide d’un torchon déjà souillé par du sang. À en juger par le sang frais qui coulait de son avant bras sur sa main, il devait tenter de panser une blessure fraîche.

~Ah mon chéri, cet idiot ne sait donc pas qu’il ne fait qu’empirer son cas en utilisant un bandage sale et souillé pour panser sa blessure?

Il amorça donc lentement de se rendre auprès de ce crétin pour lui apprendre à prendre soin de lui-même. Après tout, laisser mourir cet homme reviendrait à amoindrir la population d’être inférieur à Numahri, ce qui fait référence à tout le monde selon lui.

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Elashen prit enfin conscience de ce qui l'entourait. Dans la quiétude d'Edos, il pouvait enfin se permettre de s'inquiété de ce qu'il y avait autour. Une femme qui semblait le regarder comme s’il était fou et un elfe étrange qui se dirigeait dans sa direction.

La femme restait loin, c’était l’important. L’autre…Il devait l’éloigner. Où étaient les autres? Où étaient ses disciples? Il ne pouvait les avoir laissé quelque part…

Toutes les guerres sont inutiles.

Edos avait raison. Inutile de vouloir se battre tout de suite.
Il recula son bras vers l’arrière, se protégeant de celui qui s’approchait. Sans dire un mot, il regarda l’homme tel un fauve sauvage le regarderait. Mis à part ses disciples, aucune race ne l’avait approché. Il
devait faire attention. Il n’avait pas, pour le moment, sa cape blanche. Il aurait dû l’amener. Au moins, il aurait eu l’air un peu moins sauvage.

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Numahri remarqua un changement dans l’attitude de l’humain en face de lui. Quelque chose de différent, presque bestial. Il n’était pas le premier humain que l’elfe croisait sur son chemin et pourtant, il ne ressemblait pas à ses semblables. Ceux qu’il avait eu la malchance de rencontrer s’était avéré être de parfaites larves informes ignorantes de la noblesse des elfes.

Eh! Toi là-bas!

S’écria-t-il, jugeant plus prudent de ralentir son approche. Après tout, il était inutile de prendre des risques inutiles.

Sa personne importait beaucoup trop à ce monde pour qu’il se sacrifie bêtement aux mains du premier humain venu. Et puis quel honte ferait-il subir à Stendhor s’il devait mourir sans devenir le puissant mage qu’il était destiné à devenir?

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» commentaire gn 30-31 mai