C'était un matin comme les autres, Marvelino s'était levé d'un bon pied et se sentait d'attaque pour une grosse journée. Il prépara son petit magasin de décoration pour accueillir les nombreuses personnes qui allaient visiter et acheter. Enfin, Marvelino espérait qu'aujourd'hui, quelqu'un allait acheter quelque chose.
En effet, la plupart des gens qui passaient n'avaient pas assez de richesse pour se permettre d'acheter de simples décorations. Il arrivait qu'un noble ou deux passent dans la journée pour prendre un article, mais Marvelino avait besoin de plus de clients pour assurer la survie de sa famille.
Son fils était jeune, mais il travaillait déjà pour un fermier que Marvelino connaissait. Le père, pour sa part, travaillait comme bucheron l'après-midi. Pendant ce temps, c'est sa femme qui surveillait le magasin. Avec tout cela, ils arrivaient à payer ce dont ils avaient besoin.
Donc la journée commença du bon pied pour l'homme, qui avait déjà eu un client. Il voyait déjà les gens arriver à l'extérieur, c'était bon signe. Soudainement, un individu particulier tenta d'entrer dans le magasin.
Il était très frêle et semblait avoir énormément de difficultés à pousser la porte. Après quelques secondes, la porte bougea et le laissa entrer. L'individu se dirigea ensuite avec misère vers la vitrine et y prit un horrible masque qu'un marchand avait donné à Marvelino pour le remercier de l'avoir ébergé pour une nuit. En fait, Marvelino avait du mal à croire qu'un objet comme celui-ci pouvait être offert en guise de remerciement.
L'inconnu prit donc le masque et s'en retourna lentement vers la porte, sans payer. Bien que cela faisait plaisir à Marvelino de voir quelqu'un prendre un de ses articles, il refusait évidemment de le laisser s'en aller aussi vite. L'homme s'approcha du voleur et l'interrompit.
- Eh, vous. Ce masque vaut huit pièces d'or et vous devrez le payer si vous voulez partir avec.
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De son côté, Edward était presque heureux. Il l'aurait été s'il n'avait pas eu cette tendance abusive à être dépressif. Adam, dans sa pleine forme habituelle, venait le chercher pour l'enlever de cette ennuyante étagère.
- Tiens, c'est déjà mieux d'être avec quelqu'un que je connais plutôt que d'être seul, ici.
Puis, l'image de Baltazar lui "passa par la tête". (il n'en a pas!)
- Ah non, j'espère qu'Adam ne l'a pas retrouvé. Je serais encore prit à l'endurer. Et puis, pourquoi est-ce qu'Adam vient me chercher, depuis quand il tient à moi?
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(Nouille, y'avait pas de boutique contemporaine dans ce temps-là. Les portes comme ca et les vitrines, ca n'existait pas. Et la petite clochette pognée après la porte pour avertir que quelqu'un entre non plus, mais tu ne l'as pas mise... c'est déjà ça. Dans le temps médiéval, les marchés étaient constitués de petits stands banals fabriqués en bois. M'enfin, c'est pas très grave, mais je tenais à t'informer.)