Escapade nocturne

La nuit s'était installée et l'ombre reignait dans la forêt. Tous les feux de l'avant-poste étaient allumés et les gardes guettaient. Une créature dangereuse approchait subtilement les lieux. Elle rôdait dans les environs depuis déjà quelques minutes. L'avant-poste était un endroit assez petit, où les défenses faisaient pitiés. Quelques tentes étaient montées ça et là, de manière plutôt aléatoire. La bête avait le choix, mais elle se jeta directement sur les gardes.

Un loup jailli d'un buisson pour attaquer les deux hommes en armure. Un combat court mais sanglant s'engagea et Baltazar, toujours caché dans le bois, en profita pour se faufiler à l'intérieur du campement. Sa dague à la main, il était prèt à poignarder quiconque le dérangeait.

L'homme de bois entra rapidement dans une tente pour trouver un homme endormit. C'était sûrement son heure de repos avant d'aller monter la garde. Baltazar accota son couteau sur la gorge du dormeur, mit sa main sur la bouche de ce dernier et lui secoua la tête pour le réveiller.

- As-tu entendu parler d'un livre qui parle de la création du monde? As-tu acheté un bouquin du genre récemment?

L'homme, paniqué, hocha la tête pour témoigner d'une négation. Il était très stressé et paniquait, le visage qui se trouvait à quelques centimètres du sien n'était pas rassurant.

- Tu en es sûr?

Toujours aussi stressé, le garde hocha la tête positivement. Baltazar haussa les épaules, tourna la tête de son otage sur le côté et plenta violement son couteau dans l'oreille de l'homme, de manière à lui déchirer le cerveau pour le tuer d'une manière rapide et efficace.

- Désolé, je suis pressé.

La marionnette sorti de la tente et se dirigea vers la suivante. Il y entra pour découvrir un autre homme, cette fois-ci bien réveillé, qui lisait à la chandelle. Beaucoup plus vieux que les autres, celui-ci semblait sage, il était sûrement un prêtre. Baltazar reconnu le vieux livre poussièreux qu'Adam chérissait tant. Baltazar fixa l'homme de son regard sadique et inquiétant.

- Si vous voulez vivre, donnez-moi le bouquin.

(Je vais incarner le gentil vieux prêtre pour le Roleplay... selon la demande de Frank... de toute façon, ce prêtre n'a pas d'incidence majeure sur le GN et ne sera pas ingame ^^)

Le vieil Abbé Hectorin étais dans sa tente de pelrinage montée à l'avant-poste où tout est paisible et calme, il était éclairé d'une petite chandelle de cire de larme d'arcange.

Il était assis bien au repos et détendu lisant un livre qu'il s'étais procuré très récemment via un marchant lui ayant laissé pour 60 pièces d'or, pour lui c'était toute une aubaine et pour lui le marchant était stupide ou ignorant... mais le vieil Hectorin est du genre à pardonner l'ignorance.

Ce grimoire parlait d'une religion assez intéressante qu'il voulait étudier.

D'une voix calme et grave sous-entendant bien de la sagesse et du vécu.

-Intéressant... très intéressant... Ohhh........ oui.... En effet...

*C'est fabuleux j'ai in........*

Baltazar a écrit:

- Si vous voulez vivre, donnez-moi le bouquin.

L'abbé Hectorin avait été dérangé de sa concentration par ces dires troublants et dit d'une voix tellement noire. Il leva calmement son regard... après tout il en avait vu des êtres vicieux qui lui voulait du mal.

D'une voix charitable et rauque

-Par ma foi du grand Stendhor! Vous m'avez l'air très troublé mon enfant... Pourquoi ces menaces pour ce bouquin? Vous n'avez qu'à demander et nous pouvons nous arranger, après tout rien n'est impossible lorsque la foi y est...

Hectorin regarda le livre serainement et avec regret... Il le caresait et marmonnait à vois très basse des phrases imperceptibles.

*Je ne peux pas mourrir maintenant... mais ce livre... c'est LA perle... 60 pièces... c'est peu pour... mais beaucoup pour moi... si je marchande... c'est ma fin... attendons sa réaction...*

Il releva la tête et le regarda avec un sourir paisible et usé.

-Je suis l'abbé Hectorin... et vous mon enfant?

Baltazar détestait cette tendance habituelle des prêtres à tout ramener à la foi. Il n’avait rien à faire de la foi, elle ne représentait rien pour lui. Une lame bien affilée valait bien plus pour Baltazar qu’un dieu qui ne se montre jamais le bout du nez.

- Mon nom n'est pas important, tout ce que je veux, c'est le livre. Si vous avez quelque chose de mieux à me proposer que de vous tuer pour l'avoir, dites-le vite.

Baltazar n'avait pas encore finit sa phrase qu'il commençait déjà à s'impatienter.

Le vieil abbé avait encore son air usé, calme et quelque peu triste.

-He bien... he bien... mon enfant... pourquoi devoir me tuer pour ce merveilleux livre... j'ai une idée...

L'abbé réfléchit 2 secondes...

-Si vous pouvez m'accorder 5 minute de recueillement à mes côtés pour méditer sur la chose en quoi vous croyez le plus... pendant que je médite avec vous, je vous le confie... avec plaisir... vous avez ma parole... Car faire la charité et du bien aux autres autour de moi est l'une de mes voies de vivre... alors si vous donner ce grimoire peut vous faire plaisir... je vais vous le confier... mais je ne demande que 5 minutes de recueillement contre... c'est déjà mieux que les 60 gallions d'or qu'il m'a couté... et c'est moins lourd sur la conscience que la mort d'un vieillard qui ne veux qu'aider les autres... héhé.

L'abbé avait tourné sa phrase en petite plaisanterie pour détendre l'atmosphère et il pointait une place pour que l'homme s'asied avec une expression très acueillante.

-La méditation sur notre plus grande croyance apporte souvent du bien être et nous allège l'âme...

Baltazar était bouche bée, il n'aurait jamais pensé que cet être humain était aussi idiot. Méditer pendant cinq minutes au lieu de tuer, quel gâchi.

- Écoute grand-père, je t'ai demandé si t'avais quelque chose de mieux à proposer. Méditer pendant cinq minutes ne fait pas parti de cette catégorie. Je me ferais un plaisir de t'écorger, mais j'ai décidé de te laisser une petite chance. Alors ne crois pas que j'aurais ta mort sur la conscience, parce que j'ai perdu le décompte après en avoir tué une trentaine!

N'ayant pas envie de perdre son temps pour un simple livre, Baltazar stressait de plus en plus. Il n'avait pas l'habitude de se retenir lorsqu'il avait un poignard en main et l'impatience le brûlait de l'intérieur.

- Alors, tu veux faire ta dernière prière ou tu as une autre idée qui va réellement m'intéresser cette fois-ci?

Le vieil abbé était sans mot. Il avait les main qui tremblaient tenant le livre et un visage ébahi de stupeur.

-Eh.... mai....mais...... pour....quoi.... ah... tant... de.. ahi... ne.... he...

L'abbé Hectorin mit sa main sur le coeur et avait les yeux qui se démenaient, il avait des convulsions.

-Mon... ah... enfant......... pour...quoi... aider.... appelez... de l'aide ... Mon.... mon......

L'abbé se serrait le coeur convulsivement et en gémissant de douleur. Il laissa tomber le livre et tenta de ramper jusqu'à l'homme, se tordant.

-Par..pitié...... ah.. de l'aide... mon enfant...

L'abbé était accroché avec peine à la jambe de l'homme souffrant, le regardant avec pitié et l'implorant de l'aide tout en ayant des convulsions. Son coeur n'avait pas supporté l'atrocité et la brutalité de l'intonation des propos de l'homme et maintenant était en train de périr.


(Wow... y'a un Death Note qui est passé par-ici je crois XD joke)

Bien qu'étonné par la réaction excessive du vieux prêtre, Baltazar profita pleinement de la situation. Il approcha lentement son visage de celui de l'homme souffrant par terre.

- Je vais t'aider avec plaisir.

Le pantin se redressa rapidement, agripa le vieillard par le peu de cheveux qu'il lui restait sur la tête et lui leva la tête violement.

- C'est avec plaisir que j'abrège tes souffrances!

Puis, en riant, Baltazar égorgea Hectorin. Il attendit que l'abbé se vide de son sang et lorsqu'il eu fini, Baltazar l'enjamba pour aller chercher le bouquin. Au contact de la main de bois, le livre émit une forte lumière qui blessa Baltazar à la main tout en le repoussant.

- Merde, cet idiot l'a bénit!

L'homme de bois songea quelques secondes sans savoir quoi faire, mais une idée lui vint en tête. Il prit l'une des mains du cadâvre de l'abbé et, avec son poignard, commença à découper maladroitement son poignet. Lorsque la main fut complètement détachée du bras, Baltazar s'en servit comme d'une pince pour s'emparer du livre qu'il ne pouvait toucher lui-même.

La marionnette sorti de la tente du prêtre avec le livre. Les deux gardes étaient encore à l'entrée, entrain de dépecer le loup qui les avait attaqué plus tôt. Baltazar se glissa rapidement à l'extérieur du camp pour s'enfoncer à nouveau dans la forêt. Il n'avait désormais plus rien à faire dans ce campement, sa mission était accomplie.

(C'est évidement un OUT vers la place du marché)