Carnax et un vieil inconnu...

Je ne crois pas vous apprendre beaucoup de choses en vous apprenant que son physique ressemble beaucoup au mien! Mais évidement, je ne vous épargnerai pas cette splendide lecture.

Carnax est un homme de grande taille (pas démesuré, juste de grande taille (un six pied, pas plus) ). Ses cheveux sont aussi de grande taille, comparé à la majorité des hommes mâles (environ au milieu des homoplates (les cheveux de Carnax, pas les mâles ) ). Il est de maigreur relativement normale et a les muscles peu dévelloppés, je suis trop lâche pour faire de la musculation. Il est complêtement vêtu de noir, ce qui laisse comprendre que c'est un membre du "camp des méchants" ou encore du "camp evil". Des pentalons noirs, une chemise noire et par-dessus, un menteau long (noir). Le tout horné de superbes bottes Harley Davidson en cuir (noires...) qui couvrent tout le mollet.

Bon, sufis pour la description physique. L'histoire maintenant! Elle n'est pas très longues à raconter je dois dire, le fait qu'il soit seulement le deuxième personnage que j'ai créé nous amène à apprendre que je me suis jamais vraiment arrêté sur le sujet de son histoire. Mais qui sait, peut-être que je vais avoir de l'inspiration.

Carnax est copain-copain avec la bande de vampires qui rôdent sur les terres. Son apparence pourrait amener à croire qu'il est nécromancien ou sorcier, mais même lui ne sait pas vraiment ce qu'il est. Il ne s'est jamais décidé, la magie n'est pas quelque chose que Carnax tient à utiliser.

Sa personnalité est difficile à bien connaître. Il est peu expressif, n'est pas très bavard et il n'aime pas être entouré de trop d'individus, il préfère s'éloigner un peu. C'est un homme qui observe beaucoup les autres, quand il n'a rien d'autre à faire. Il mémorise donc rapidement l'apparence des autres, ce qui peut s'avérer plutôt utile dans certaines situations (je trouve cette phrase vraiment inutile, mais je l'écris!). Malgré le fait qu'il est assez distant et qu'il n'a pas l'air extrêmement social, Carnax fait un compagnon loyal et serviable, sur qui ses amis peuvent compter.

Le fait qu'il n'a pas choisi sa voie dans la magie, qu'il n'ai pas encore adhéré à une religion et qu'il soit peu social rendent donc la possibilité de lui faire une histoire plus compliquée. Depuis le début de son utilisation dans les GN, il a vécu une existance plutôt paisible, sans avoir une tonne d'aventures palpitantes.

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Haha! Vient donc l'histoire de son futur qui a déjà été écrite! Il y a un autre personnage, très peu connu, qui porte aussi le nom de Carnax! Le problème, c'est que personne n'est au courant de ce fait, même pas lui. Je vous explique...

À la base, le personnage consistait à être un vieillard avec un grand bâton (bâton qui est devenu très populaire chez certains joueurs) et une lanterne. Il marche le soir pour éclairer les chemins des voyageurs et pour discuter avec eux. Mais comme c'est un personnage qui existe surtout pour faire de la conversation, donc du RP, il lui fallait une histoire. Voici l'histoire qu'il connait :

Il y a de cela plusieurs années, ce vieil homme était gardien dans la prison de Saint-Anite. C'était une prison qui gardait entre ses murs les plus dangereux individus qu'on puisse trouver dans la région. Il y resta tellement longtemps qu'il y oublia tout de sa jeunesse, même son propre nom. La plupart des gens à qui il parlait l'appellaient "le vieillard" et les autres, majoritairement des prisonniers refoulés, lui trouvaient des surnoms d'une tendresse plutôt absente.

Un jour, lors qu'il avait congé de maladie tiens (comme si c'était arrangé avec le gars des vues), une énorme émeute incendia le bâtiment. C'était la fin de la carrière de gardien de notre vieillard. Alors, il décida de vivre ses derniers jours à voyager, marcher et voir d'autres contrées. Étonnement, il a vécu ainsi pendant quelques années, trouvant ébergement dans différents villages. Maintenant, il est de passage sur ce territoire...

Vous avez aimé? Après avoir imaginé ce croquis d'histoire, une idée géniale m'est venue en tête et c'est là que vous allez comprendre pourquoi mon vieillard s'appelle Carnax. Le Carnax décrit plus haut chercha longtemps un intérêt, un but qui pourrait égailler sa vie. C'est alors qu'il rencontra un alchimiste qui avait de grandes ambitions. L'écoutant avec intérêt, Carnax fini par prendre goût à l'alchimie et devint l'apprenti de l'homme qui avait rencontré.

Enssemble, ils devinrent de grands alchimistes très talentueux. Pendant plusieurs années ils ont tenté de trouvé le secret de la pierre philosophale et un jour, après des centaines de tentatives, ce fut une réussite. Les deux hommes utilisèrent les capacités de leur création pour devenir immortel.

Environ cinq cent ans plus tard, Carnax fit une autre découverte des plus fantastiques, il créa un portail vers le passé. Il l'emprunta, sans se soucier des répercutions que ca aurait sur sa vie. Il abouti donc des centaines d'années avant sa naissance, ce qui signifie un retour dans le temps de plus de mille ans. Malheureusement pour lui, il n'avait pas encore créé le portail qui lui permettrait de revenir dans le futur...

C'est donc comme ca qu'il connu à nouveau la vie dans un monde où la technologie était moins avancée que celle dont il avait l'habitude (sans charier quand même, y'a pas encore de fusils au plasma). Au fil du temps, il devint gardien dans la prison de Saint-Anite et y vécu de nombreuses années...

(petit bout que je viens juste d'inventer qui me fait freaker parce qu'il est vraiment hot) Et maintenant, essayez donc de savoir qui est ce mystérieux alchimiste que Carnax a rencontré dans sa jeunesse, qui lui a offert la possibilité de devenir lui-même alchimiste... (si vous donnez votre langue au chat, la réponse est simple, c'est le vieillard, celui qui a oublié qu'il s'appellait autrefois Carnax)

Comme certains d'entre vous le savent, j'aime beaucoup me faire plusieurs personnages. Vous savez aussi que l'automne dernier, j'ai commencé un projet de marionnette comme personnage. Je viens de terminer le BG de ma marionnette et je tiens à le poster sur le forum.

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Les origines du corps


Dans un lointain passé, près d’un lointain village en campagne habitait un vieil artisan. Il avait une femme et un fils, tous deux très chéris par l’homme. Ce dernier fabriquait des marionnettes de bois dans ses temps libres pour faire des spectacles aux enfants. Son fils, un jeune garçon de onze ans, adorait ces jouaient. Chaque jour, il jouait avec les marionnettes de son père et grâce à son imagination, il leur donnait vie.

Au fil des années, le jeune garçon s’intéressa à la manière dont son père construisait ses marionnettes. Cet homme avait plusieurs années d’expérience et sa technique s’était perfectionnée. Il l’apprit à son fils, qui devint lentement un marionnettiste de talent.


Les années passèrent encore et les parents du jeune homme quittèrent ce monde. Le jeune adulte fit difficilement son deuil et continua à fabriquer des marionnettes en l’honneur de son père. Il créa des marionnettes de plus en plus belles, originales, grandes et réalistes. Un jour, un mystérieux voyageur trouva refuge chez lui pour une soirée et il lui raconta des histoires.

Ses histoires parlaient d’individus avec des capacités hors du commun. Ceux qui attirèrent le plus l’attention du jeune artisan, c’était ceux capable de contrôler les pensées des gens, ceux pouvant changer les métaux en or et ceux qui ramenaient les morts parmi nous. Ces histoires donnèrent une idée très étrange au jeune homme. S’il était capable de trouver les gens qui sont capable de faire ces choses, peut-être pourrait-il ramener son père à la vie… Dans le corps d’une marionnette?

Oui, il pourrait demander à l’un d’entre eux de ramener l’âme de son père du monde des morts et demander au second de permettre à une marionnette de bois de faire ce que les êtres humains peuvent faire, comme parler et voir. Et finalement, il pourrait demander à celui qui contrôle les pensées de rétablir celles de son père, qui auront sûrement été modifiée dans l’autre monde.


C’est alors qu’il commença à préparer un long voyage, une longue et difficile recherche pour trouver trois des individus qui peuvent faire tout ça. Mais d’abord, le jeune homme devait créer une marionnette digne de son père. Il voulait en faire une grande, aussi grande qu’un homme. Ensuite, il devait s’assurer qu’elle pouvait faire n’importe quel mouvement correctement, sans bloquer. Et après tout, il voulait qu’elle soit belle, la plus belle de toutes les marionnettes existantes dans ce monde.

Il lui prit presqu’une année complète pour la fabriquer, mais il réussi enfin à la faire. La marionnette parfaite. Celle qui serait digne de son père. L’homme dit donc adieu à sa petite maison et se mit sur la route vers la découverte. Il n’apporta que quelques provisions, le nouveau corps de son père et d’autres marionnettes qu’il utiliserait pour trouver de quoi se payer un peu de nourriture.


Les mois passaient, l’homme n’avait toujours pas trouvé ceux qu’il cherchait et il s’éloignait chaque jour un peu plus de sa terre natale. Le temps continua son périple et un jour, dans une contrée très éloignée, le voyageur trouva enfin.

C’était un vieillard, un homme qui avait vu passé au moins trois fois plus d’hivers que n’importe quel homme. C’aurait été illogique qu’il ne soit pas doté de capacités inhabituelles. Le jeune homme le rencontra par hasard, la nuit où il arrivait dans la ville. Il avait vu cet homme marcher avec une lanterne et lui avait demandé l’hospitalité.

Dans la soirée, le jeune voyageur apprit que le vieil homme était alchimiste et qu’il était capable, entre-autre, de changer certain métaux en or. Alors, le jeune garçon lui expliqua toute l’histoire et l’implora de l’aider. Après plus de deux heures d’hésitation, le vieillard décida de l’aider, sachant que ses intentions étaient bonnes.

Il s’enferma dans un sous-sol avec la marionnette et n’en sorti que le lendemain. Elle ne semblait pas avoir changé, mais l’alchimiste assurait que ce qui devait être fait avait été fait. Avant que le voyageur reparte, le vieil homme le prévenu « ne prend pas de risque avec la mort, elle nous réserve toujours des surprises. »


De retour sur la route, dans sa petite calèche, le jeune homme continua sa route bourré d’espoir. Il ne lui restait plus que deux personnes à trouver. Le vieillard lui avait dit qu’il devrait trouver celui qui contrôle les pensées et le convaincre de voyager avec lui pour ensuite trouver un nécromancien, le mage dont la spécialité est de faire revenir les morts à la vie.

Bien déterminé à atteindre son but, le jeune homme chercha dans tous les villages qu’il visitait. Il cherchait et espérait trouver ne serait-ce que des informations au sujet de quelqu’un qui pourrait l’aider. Un jour, dans les bas quartiers d’une grande forteresse, le voyageur trouva enfin quelque chose d’intéressant. Une adresse, un homme que l’on appelait le « guérisseur de folie ». Il habitait dans la forteresse, mais il n’était pas revenu depuis bientôt trois semaines. Un jeune adolescent gardait sa maison, il disait être l’apprenti du guérisseur de folie.

Le voyageur attendu quelques jours en espérant le retour du guérisseur de folie, mais rien. Aucun signe de vie. Il proposa au jeune apprenti de venir avec lui à la recherche du disparu, en espérant pouvoir trouver un nécromancien en route et avoir l’aide de l’apprenti, s’ils ne trouvaient pas le maître avant. Le jeune homme accepta et c’est ainsi que les nouveaux compagnons partirent à la recherche du guérisseur de folie.


Au bout de deux jours de recherche, les deux voyageurs croisèrent sur la route un aveugle étrange qui parlait avec un crâne. Cet être semblait ne pas avoir toute sa tête, mais après une courte discussion, le fils du défunt père apprit que cet aveugle était nécromancien. Il l’implora de l’aider à envoyer l’âme de son père dans le corps qu’il lui avait fabriqué. L’aveugle, qui semblait définitivement fou, demanda au crâne qu’il tenait de sa main gauche s’il devait accepter. Le crâne sembla trouver l’idée intéressante parce que le nécromancien accepta en ricanant étrangement.

Ils s’installèrent près d’un cimetière pour permettre à l’âme de traverser plus facilement entre les mondes. Après quelques minutes de rituel, de grands mouvements et d’incantations étranges, la marionnette ouvra ses paupières de bois…

Le fils, ému de voir le spectacle, était incapable de parler. La marionnette regarda autour d’elle en laissant entendre son cou grincer. Ensuite, elle redressa lentement le haut de son corps en s’appuyant sur ses bras. « Père? » demanda le voyageur en espérant une réponse. La marionnette le regarda, mais ne prononça aucun mot. Elle se leva et fit quelques pas, elle ne semblait pas avoir une très bonne équilibre. À ce moment, l’aveugle commença à rire. Un rire inquiétant, voir même sadique. « Merci, vous m’avez donné l’outil de ma vengeance! » Dans son délire, le nécromancien ordonna à la marionnette de tuer les deux autres hommes.

C’est dans le désespoir que le fils rejoignit son père, qui l’attendait patiemment dans l’autre monde. L’apprenti du guérisseur de folie ne pu rien faire face à la marionnette, sa capacité de contrôler la pensée n’était pas assez développée pour changer quelque chose dans l’âme du psychopathe que le nécromancien avait volontairement envoyé dans le corps de bois.


Les trois personnalités


Le temps passa, le nécromancien aveugle du nom d’Adam réussi, avec l’aide d’un puissant mage, à séparer les trois personnalités de l’âme de la marionnette et les envoya dans trois masques. Il les enchanta pour faire en sorte que la personnalité du masque porté par la marionnette s’y installe et en reparte lorsqu’on lui enlevait le masque.


Le premier masque fut baptisé Eddy. C’était un masque représentant un visage à l’expression neutre recouvert d’écorce. La personnalité qu’il contenait était calme, attentive, très obéissante, muette et avait une touche de gêne. D’ailleurs, c’était bien là l’un des seuls sentiments qu’Eddy pouvait démontrer par lui-même. Il faisait penser à une machine qui obéit à tous les ordres sans poser de question, sans jamais refuser un ordre. Il ne semblait pas non plus avoir la faculté de penser, sauf si penser faisait partie de la tâche qu’on lui confiait.

Le deuxième masque a reçu le nom de Baltazar. Il représentait un visage clownesque qui laissait voir une touche de sadisme. Il renfermait une personnalité qui adorait rire de la souffrance et de la peur des autres. C’est une personnalité cruelle qui n’hésitera pas à tuer pour son seul plaisir. Baltazar était égocentrique et détestait les deux autres masques, il souhaitait prendre définitivement le contrôle du corps qu’ils se partageaient pour ensuite enfermer les deux autres masques dans un coffre de manière à les torturer par l’ennuie.

Le dernier masque s’appelait Edward. Il montrait un visage humain cousu à plusieurs endroits et des trous permettaient de voir un tissu carotté. Des larmes étaient peintes sur son visage. C’était la personnalité d’un homme normal qui souhaitait vivre une vie normale, en couple, et qui en souffrait à cause qu’il n’était qu’un masque sur une marionnette géante. C’était une personnalité dépressive qui cherchait une femme qui aimerait Edward malgré son handicap physique. Tout comme Baltazar, Edward détestait les deux autres masques, mais pas pour les mêmes raisons. Étant la personnalité la plus normale des trois, il répugnait le meurtre, ce que Baltazar s’amusait à faire. Il n’aimait pas Eddy parce que ce dernier s’apparentait plus à une machine qu’à un humain.


Évidement, Adam n’aimait pas Edward et le laissait enfoui dans son sac. Baltazar était utile, mais trop bruyant et dérangeant, donc Adam laissait la plupart du temps Eddy sur le visage du corps de bois. Un jour, une malchance les toucha et un voleur s’empara du sac qui contenait Edward et Baltazar. C’est donc à la recherche des deux masques que l’aveugle et son serviteur se sont lancé.

Au fil des mois, l’équipement de la marionnette se perfectionna. Ses vêtements se déchirèrent dans certains combats, laissant paraître par endroit la couche de tissu carotté qui la recouvrait entièrement, sous ses vêtements. Adam lui procura une arme impressionnante qui ressemblait à une faux. Pour permettre à sa marionnette de faire des meurtres plus subtile, Adam lui trouva une petite dague qu’il pouvait aisément glisser dans son dos, entre sa chemise et le gilet qu’il portait par-dessus. Finalement, le nécromancien fit fixer une croix de pantin, reliée à la taille, aux genoux et aux coudes de la marionnette. Cette croix pouvait s’accrocher dans le cou de l’homme de bois, lui permettant de la traîner dans son dos sans difficulté.

Les origines des trois

Plusieurs décennies avant la création de la marionnette, une femme mit au monde un garçon, qu’elle appela Edward. Il grandit heureux, paisiblement, sans se soucier que quelque chose de grave pourrait lui arriver.

À l’âge de onze ans, un fléau le toucha. Son cerveau lui créa une deuxième personnalité. En fait, c’était presqu’un objet qui ne faisait qu’obéir aux autres. Dans ses rêves, Edward « parlait » avec l’autre personnalité. C’est ainsi que le jeune garçon apprit que l’autre habitant de sa tête portait le nom d’Eddy. Mais c’était bien l’une des seules choses qu’il pu apprendre au sujet d’Eddy.

Quelques années passèrent, Edward prit l’habitude de la présence d’Eddy. Il avait lentement réussi à empêcher Eddy de prendre le contrôle de son corps, mais l’exercice demandait à chaque fois beaucoup de concentration et d’énergie.


Six ans après l’arrivée d’Eddy, lorsque Edward avait dix-sept ans, l’autre arriva. Il se créa pendant qu’Edward faisait un épouvantable cauchemar. C’était un meurtrier fou qui poignardait le rêveur à plusieurs reprises en pouffant d’un rire sadique à chaque coup de couteau. Edward se réveilla en sursaut, puis rien. Plus aucun signe de ce monstre pendant plusieurs mois, comme s’il dormait. Comme s’il attendait le bon moment pour sortir.

Lorsqu’Edward fêta ses dix-huit ans, ce fut un carnage. La troisième personnalité extirpa Edward de son corps pour en prendre le contrôle. Il massacra les parents de son hôte, tout en laissant Edward voir la scène, impuissant. L’autre riait à s’en arracher les tripes en disant que Baltazar était enfin là pour jouer avec les gens.


Pendant deux longues années, Edward endura avec peine Baltazar et Eddy dans sa tête. De temps en temps, Eddy prenait le contrôle. Mais Edward s’en foutait, ce n’était plus grave qu’Eddy soit là. Les vrais problèmes commençaient quand Baltazar prenait les commandes. Il cherchait à tuer sauvagement mais lentement des inconnus et profitait de cette activité pour torturer Edward en l’obligeant à assister visuellement à ses meurtres.

Edward était de plus en plus dépressif, il était incapable de vivre une vie comme il la désirait, normale. Jamais il ne pouvait rencontrer quelqu’un sans devoir la voir mourir dans la semaine qui allait suivre. Jamais il n’allait avoir la conscience tranquille, jamais il n’allait pouvoir être l’homme simple qu’il voulait être. Pour fêter sa vingtième année, Edward alla au marché et s’acheta une corde. Il se trouva ensuite un grand arbre avec une branche solide et s’y libéra de l’emprise de Baltazar.


Malheureusement pour lui, Baltazar et Eddy était rattachés à l’âme d’Edward et ils le suivirent jusqu’en enfer, où ils attendirent la fin des temps. Mais après une éternité de torture, quelque chose alla les chercher là où ils brûlaient et les ramena en haut, dans le monde des vivants. Eddy ouvra ensuite les yeux, pour constater que trois personnes étaient autour de lui et le regardaient.